Ils sont partout, à perte de vue, sur des centaines de kilomètres. Ils sont en tellement grande quantité, qu’ici, les bananes ne valent presque rien. Hier après-midi, on s’est arrêtés dans l’un des nombreux kiosques à bananes (justement!) en bordure de la route. Torrey demande au garçon de lui en vendre pour 0,25$ en espérant en recevoir cinq en retour, c’est-à-dire deux fois plus qu’en Colombie. Pour ce prix, lui-répond-t-il, vous pouvez repartir avec la branche au complet, environ 60. On se regarde alors en pouffant de rire, stupéfaits du prix dérisoire de sa valeur marchande. « Alors donnez m’en pour 0,05$! » Le vendeur nous en tend huit, regarde notre pièce de cinq sous, puis insiste pour que l’on reparte sans payer. Si vous faites un calcul rapide, chaque banane de la branche revenait à un demi-sous.
Hier, notre odomètre s’est enflammé: 153 km au compteur, une journée record! De Pallatanga, un village quelque part à quelques 3000 mètres d’altitude, nous nous sommes laissés descendre jusqu’en bas. Nous avons laissé derrière nous les Andes majestueuses, la fraîcheur de l’air ainsi que les peuples indigènes qui ne semblent pas se rendre si bas. À ce rythme, nous franchirons la frontière péruvienne demain. Déjà!
0 responses so far ↓
There are no comments yet...Kick things off by filling out the form below.
Leave a Comment