Pedaling South

L'expédition en vélo de l'Alaska à l'Argentine de Lucie et Torrey

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Photos: Ruta 40 de Belén à Mendoza, Argentine

March 5th, 2011 · No Comments

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Patagonie, nous voilà enfin!

March 1st, 2011 · 5 Comments

Après environ 800 km d’autoroute et une indigestion de mûres sauvages en terre chilienne, nous avons à nouveau retraversé les Andes pour rentrer en Argentine. Située en plein coeur du Parc national Villarrica, la douane ressemblait à un chalet suisse où chacun des douaniers estampillait nos passeports entre deux gorgées de mate. J’adore l’Argentine! Naturellement, nous avons remis la viande à nos menus et étrangement, les automobilistes ont recommencé à nous saluer régulièrement et à nous photographier de leur voiture.

Je n’ai pas particulièrement connecté pas avec le Chili. Nous avons eu de sympathiques rencontres, mais les Chiliens ont tendance être plus discrets, moins curieux et plus sérieux en général. Au quotidien, cela se traduit par des échanges plus neutres.

Après de longues journées à endurer le bruyant bourdonnement du trafic dans nos oreilles, nous sommes enfin arrivés dans de jolis villages touristiques comme Villarrica, Puccon (au Chili), San Martin de Los Andes et Bariloche (en Argentine). Ces villes vous disent quelque chose? Ce sont des petits coins de paradis style resort, mignons comme tout, aménagés pour charmer les vacanciers. Ils sont à mon avis comparables à Saint-Sauveur dans les Laurentides ou Whistler en Colombie-Britanique. Bien qu’ils ne soient pas vraiment mon genre d’endroit à priori, je parviendrais sans doute à y passer un peu de bon temps avec un portefeuille plus fourni.

Nous avons fait un court arrêt à San Martin visiter Harry et Ivana, des amis cyclistes qui sont également partis de l’Alaska et que nous avons rencontrés à Trujillo, au Pérou, en août dernier. Le couple – il est Hollandais, elle est Argentine – a loué un appartement quelques semaines, le temps d’organiser leur mariage. Après, ils reprendront la route vers l’Uruguay et le Paraguay avant de descendre vers Terre de Feu. Leur histoire est tellement romantique!

C’est de là que commence la Route des Sept Lacs. Du coup, mon appareil photo a recommencé à surchauffer.


Torrey et moi avons fait une estimation rapide des kilomètres restants et avons conclu qu’on ne pouvait malheureusement plus se permettre d’autre de journée de repos. Nous entamerons sous peu la carretera austral, au Chili, un bricolage de routes pavées et de terre, un peu de portage et deux traversiers… le tout avec un temps pluvieux et des températures fraîches, plus froides… et même glaciales. Avec deux hivers québécois en moins à mon actif, ce sera difficile de s’adapter, mais quand existant!

À suivre!

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Photos du nord de l’Argentine

February 24th, 2011 · 1 Comment

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Santiago and Chile’s Ruta 5:
The Good, the Bad and the Tasty

February 21st, 2011 · 3 Comments

Our odometers are on fire as we fly south down Chile’s highway 5, the country’s only continuous North-South route. It’s flat, smooth and fast. To save a little time, we’ve chosen a straight line over more pleasant forays to and from the Pacific coast; we don’t want to be in a rush during the last week of the trip. Here are some of my impressions of Santiago and central Chile as seen from the freeway.

Let’s start with the bad.

1. Traffic

Santiago de Chile is intersected by countless multi-lane speedways. This ancient colonial city replete with cultural monuments, architectural treasures and gorgeous parks is somewhat marred by poor urban planning, making it loud, stressful and dangerous. The ride south out of town was among our most harrowing of the entire journey, easily ranking alongside L.A., Ensenada and Acapulco, all three of which nearly killed us.

2. Prices

Chile is the wealthiest South American nation, and it’s expensive. Thanks to hyperinflation in recent years, the price of basics like bread, eggs and oil has doubled, along with just about everything else. While the average Chilean earns a fraction of the average Canadian income, a trip to the grocery store here actually costs more in real dollars than we’d ever pay in Montreal.

3. Anglicization

English is everywhere. English-only billboards line the streets and highways, restaurants have English-only menus and businesses have English names and slogans. While in many Latin American countries there seems to be a kind of prestige or mystique associated with the English language, we’ve never seen its unapologetic idolization on this kind of scale. Yes, Chile enjoys close ties with the US, but the amount of English plastered all over the place is way out of proportion with the number of people who actually use or understand the language (as this photo suggests). I see this as a kind of window into what Quebec might have looked like without Bill 101.

Now for the good!

1. Fruit

This sliver of a country carved out between the Andes and the Pacific is a fruit-producing giant – check the country of origin next time you buy blueberries or pears! The price of fruit that’s in season is ridiculously low, a nice change from Argentina. Also, because the road is so built up, we’ve recently slept in vineyards and pear orchards, which has meant a free 2-pound bag of nature’s candy to-go each time! Wild blackberries are also in season right now and grow along the highway shoulder. For breakfast lately we’ve been enjoying a delicious and nutritious hot oatmeal and blackberry stew, helping us to put in some huge days.

2. Beer and wine

Chilean beer. Wow. I hadn’t had a really good beer anywhere in Latin America until we got to Santiago. Everything between Mexico and Argentina tries to taste like a Budweiser. Some of Chile’s microbrews, like Mestra and Kuntsmann, could easily go toe to toe with Montreal’s finest, and that’s saying a lot. Stout! Amber Ale! Luckily, beer is also oddly affordable. Chile, like Argentina, also produces some really good wine. While we haven’t sampled the top-end stuff, we’ve found some surprisingly well-balanced and very drinkable young wines in the $3 range, which is totally incongruous with the price of everything else in the grocery store.

3. Ruta 5 Rest Areas

Hot showers, good water, free camping. While the traffic and lack of suitable camping spots could have made our adventure on the 5 a terrible chore, instead we have clean clothes, clean bodies and a safe place to sleep each night. Rest areas are placed about every 50 kilometers on alternating sides of the highway, and see a lot of use from truckers and Chileans on road trips. We appreciate these spots all the more given that gas stations in Chile charge to use the bathroom, and as Canadians we get all huffy when we have to pay to pee.

4. The People!

Everyone we’ve met has been kind and generous, if slightly more reserved on average than in Argentina. But it’s hard to make friends on the freeway; we’re looking forward to getting to know the country’s people a lot better once we get off this monster road.

Thank-you!

I just want to say THANK YOU to everyone who’s been behind us from the beginning. We deeply appreciate your support and encouragement. A special shout out to Dumoulin Bicyclettes, who sent us a care package to Santiago de Chile with tires, a pump, some pedals and other bits to help keep our bikes rolling all the way to the end of the world.

Not many people in this world get the chance to follow a dream. Now that we’re in country #15 and the end is almost in sight (less than two months to go!), we’re more aware than ever that each day on the road is a precious gift to be savoured, and that this whole mad adventure will soon be memories.

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Photos: altiplano bolivien

February 16th, 2011 · No Comments

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Chili: 15e et ultime pays

February 13th, 2011 · 7 Comments

Ça y est, nous sommes au Chili. Un autre pays, le quinzième et le dernier. Traverser une frontière nous rend toujours un peu nostalgique; chaque fois, nous laissons derrière de bons souvenirs, des amis ainsi qu’une culture la plupart du temps attachante. Certains coins de paradis mériteraient qu’on y retourne, mais qui sait si nous aurons cette chance? Cette fois-ci avec l’Argentine, c’est différent. Nous le quittons pour mieux y revenir. Ushuaia s’y trouve et c’est de la capitale Buenos Aires que nous volerons. De plus, nous pouvons à tout moment zigzaguer du Chili à l’Argentine puisque les deux pays s’étendent jusqu’à Terre de feu. C’est d’ailleurs un aspect du voyage que j’aime: avoir une certaine liberté de choix et d’action au quotidien.

Parlant de possibilités, nous avons imaginé un retour différent. Pourquoi pas puisque nous le pouvons! Nous volerons directement à Calgary le 18 avril visiter la mère de Torrey à Pâques –les billets d’avion sont achetés! Sa soeur, qui habite en Suisse, sera également de la partie. Puis, après quelques jours de retrouvailles, nous roulerons vers Toronto, pousser par un vent de dos, visiter son père. De là, nous serons à une semaine de Montréal, plus ou moins. J’ai toujours rêvé revenir au bercail en vélo. Ça nous laissera le temps d’anticiper notre choc de retour. Donc avis à tous, prévoyez un party quelque part au début de juin. Comme ce sera bon de vous revoir!

Maintenant, revenons aux choses sérieuses. Parlons vin. Je sais que Torrey a fait le tour de la question dans son dernier post, mais je veux m’assurer que les unilingues francophones comprennent bien. Mendoza, en Argentine, sera toujours associé avec le plaisir. Le plaisir de faire miroiter dans une coupe de grands crûs vieillis dans des barils de chêne français et d’apprendre à y détecter des notes de vanille ou de prunes; le plaisir de goûter à la cuisine moléculaire du restaurant gourmet de Familia Zuccardi où chacun des huit services est accompagné d’une généreuse portion de vin choisi méticuleusement par le chef et quatre sommeliers afin de créer une harmonie réciproque entre les saveurs des plats et des vins; le plaisir de rouler, simplement, dans la fraîcheur de l’ombrage des arbres sur les larges rues de Mendoza, en plein été; et enfin, le plaisir d’habiter chez Leandro, un ami rencontré via couchsurfing, qui nous a reçu comme des rois et traité aux petits oignons pendant presqu’une semaine… You rock Leandro!

Bref, le plaisir, c’est Mendoza!

Énergisés, nous avons quitté l’Argentine le sourire fendu jusqu’aux oreilles et retraversé les Andes avec une facilité déconcertante, tantôt poussés par un fort vent de dos, tantôt agrippés à l’arrière de camions 18 roues.

C’est quelque part par là que se trouve à 6959 mètre d’altitude la plus haute montagne de Amériques, Aconcagua, que nous n’avons malheureusement pas bien vu à cause des nuages.

En revanche, on n’a pas pu manquer la descente: un magnifique slalom de vingt-neuf courbes devant lesquelles Torrey et moi sommes restés bouche-bée.

À peine après avoir mis les pieds au Chili, nous avons tout de suite noter quelques différences. D’abord, finies les siestes en après-midi. Ici, on travaille! À la frontière, les douaniers ont fouillé nos sacoches et retiré nos oignons et gousses d’ail. Les légumes, c’est sérieux! Puis, à Los Andes, la première grande ville rencontrée, un homme m’a interpellé à une intersection: « Ici, les armes sont interdits » m’a-t-il lancé en pointant ma machette dissimulée sous mes élastiques bungee. Ai-je l’air d’une tueuse en série?! J’ai tenté de resté diplomate du mieux que j’ai pu. Personne ne m’a jamais fait aucun commentaire sur cet outil que je traîne depuis le Panama, et qu’on utilise entre autres pour nettoyer nos campings sauvages.

Nous sommes présentement à Santiago, la capitale mégalopole chilienne qui compte huit millions d’âmes. Vite comme ça, elle semble jolie, propre et ordonnée. Aujourd’hui, on part l’explorer. On vous en dira et montrera plus en temps et lieu!

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Photos de la Bolivie: de Copacabana à La Paz

February 11th, 2011 · No Comments

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Magical Mendoza

February 9th, 2011 · 3 Comments

Our time in Mendoza was amazing. Incredible. Fantastic. I use these words with their originally intended meanings, i.e. “magical” or “too strange to be believed”. There were several times during our six day stay when Lucie and I exchanged a glance communicating the question: “what the hell is going on?”

We rolled into the city exhausted after putting in several seemingly endless 100-plus kilometer days through the desert on route 40. As we coasted through town along wide streets shaded by huge leafy trees, past sidewalk patios packed with people enjoying an afternoon coffee or a beer, through the central park with its huge amphitheater-shaped fountain and past a thousand little bistros and bars, we had the sense that Mendoza must be a very nice place to live, and would definitely be a great place to take a couple of days off.

We met up with Leandro, our couchsurfing host, who welcomed us with a glass of one of the best wines either of us had ever tried. A personable agronomist who is passionate about wine and knows his stuff, he offered to drive us out to Lujan de Cuyo and the Uco Valley during the week, where some of the country’s best vineyards are found. We gratefully accepted. While we had the chance to talk and get to know each other during our visit, Leandro’s job and non-stop social life meant we also had time to do our own thing. This was ideal, because we had a lot of work to do.

As you may know, we sometimes write and produce photos for Canadian newspapers and magazines to help keep our bellies full and our bikes rolling. We recently landed a contract for an article on Argentine wine and cuisine. This meant doing a bit of research.

After visiting a half-dozen wineries over a few days (thanks Leandro!), we headed out to nearby Maipu and hit the mother lode: Familia Zuccardi. If you haven’t heard of Fuzion, you probably haven’t been to the liquor store in about 7 years. Canada’s top-selling red wine is their export-only, entry-level product. Here at home, they only sell the good stuff: Santa Julia and their namesake label, Zuccardi. The family-run winery also has a restaurant on site, Casa del Visitante, which features gourmet versions of traditional Argentine fare.

After our tour and interviews (and some sampling!), we got to meet Jose Zuccardi, the big cheese, and his son Sebastien while chatting with daughter Julia on a patio shaded by vine leaves. Everyone seemed enthusiastic about our trip. And as Canadian journalists, we were especially welcome. We were invited back for lunch at the restaurant the next day to put some meat on our bones and to give us something to write about.

I love my job.

Yes, the frugal and penniless Pedaling South team was treated to a gourmet meal whose theme was fine wine. Each course had been meticulously developed to bring out the notes in the wine with which it had been paired. That meant a different wine with each of the six dishes, not to mention the four wines that Pablo, the sommelier and service manager, insisted we try before, during and after the meal. We’d learned just enough about wine up to that point to understand that we were getting quality, not just quantity, and to appreciate the passion that goes into the winemaking process.

After the hundreds of bland oatmeal breakfasts, white rice and pasta dinners and roadside snacks of bread and jam, our accumulated culinary frustrations have officially been dispelled, possibly for all time, certainly till the end of our journey some 3000 kilometers distant.

On our last evening in town, Leandro, on his way out the door to meet someone, said “I forgot to tell you to drink the bottle of bubbly rosé in the fridge – it’s really good!” He also gave us a bottle for the road. The same great wine we’d tried together when we arrived. The good stuff.

We’re still not sure what’s going on. But then things have been incredible, fantastic and amazing from the beginning. Best not to question our luck and just keep on pedaling south.

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Photos: Southern Peru to the Bolivian Border

February 2nd, 2011 · No Comments

Attention! Les photos ci-bas contiennent beaucoup de vélos et d’animaux…)

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La mythique Ruta 40

January 27th, 2011 · 2 Comments

J’ai menti dans mon dernier post. J’ai dit que l’Argentine est développé qui compte de nombreux accès Internet. C’est faux. Le pays ressemble au Canada: une immense terre peu peuplée qui, entre les villes modernes, est rustique.

Nous roulons principalement sur la 40, une route qui traverse l’Argentine du Nord au Sud sur presque 5000 km. Elle est aussi mythique et légendaire que l’Alcan (Alaska-Yukon), le Cassiar Highway (CB), la Pan-américaine (Amérique latine) ou la Carretera Austral (Chili). Elle est convoitée auprès des voyageurs qui désirent s’en mettre plein la vue, tout comme nous.

Voilà déjà trois semaines que nous découvrons l’Argentine tout doucement, sur la 40. Le dénivelé est léger, mais le vent souffle parfois très fort. La route est longue et droite. On voit loin devant sur des dizaines de kilomètres. Les journées s’allongent – le soleil se couche vers 20h30 – et les distances entre les villages sont espacées. Nous passons de six à sept heures par jour à nous enfoncer d’une centaine de kilomètres vers le sud du continent. Le paysage se ressemble d’une journée à l’autre, mais on ne se lasse pas d’observer des montagnes colorées, des cactus en fleur et des grappes de raisins. Et les camping sauvages n’ont jamais été aussi sécuritaires et faciles à trouver.

Le trafic quant à lui est quasi inexistant. Une voiture nous dépasse toutes les demi-heures et quatre en quinze minutes à l’heure de pointe. C’est comme si nous roulions sur une immense piste cyclable. L’épaule est petite, mais les automobilistes nous doublent avec respect, sans klaxonner, en nous sortant le bras pour nous saluer, en silence. On l’apprécie drôlement après le Pérou et la Bolivie.

Notre principale défis est la chaleur torride et accablante. Le mercure monte chaque jour jusqu’à 40 degrés, et alors que nous buvons comme des poissons, les points de ravitaillement en eau sont réduits à deux par jour en moyenne. Les rivières sont sèches, impossible d’y pomper quoi que ce soit. On fait donc le plein chaque fois que c’est possible. Un soir, on a mal géré nos affaires et avons dû faire appel à la générosité des automobilistes pour avoir suffisamment d’eau pour la nuit. Agua es vida! On s’est fait prendre au piège car les cartes routières n’indiquent pas si les villages sont habités ou abandonnés!

L’autre difficulté est de s’ajuster à l’horaire de la siesta. Les magasins ferment de 13h à 18h30. On essaie de se synchroniser avec eux, mais il arrive souvent que la seule place d’ouverte soit le marchand de crème glacée. Heureusement, on aime la crème glacée. Nos fringales répétitives nous motivent à faire plus de provisions. On achète alors les empanadas à la douzaine ainsi que des pains et des facturas (pâtisserie) au kilo.

Au fils des kilomètres, nous faisons de belles rencontres. Les Argentins sont sympathiques et curieux. Ils veulent tout savoir. Ils sont aussi très fiers de leur pays. Je les comprends. Ces temps-ci, la plupart sont en vacances, heureux, sans souci. Un nous a chanté l’hymne nationale. Un autre nous a offert un sac de fruits. Une dame nous a même réparé nos sacs de tente et de nourriture gratuitement, comme ça, par qu’elle avait envie de nous rendre service. J’aurais peut-être dû lui donner les shorts à Torrey; elle aurait sans doute fait un meilleur travail que moi!

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Nous avons aussi passé un bon moment avec Antonio et sa famille rencontrés via warmshowers.org. Il nous a hébergé 3 jours à Belén, le temps de reprendre notre souffle. Avant de partir, il nous a transféré de la musique folklorique sur notre MP3. Ça aide à passer le temps quand les journées s’éternisent tout en découvrant les talents d’ici.

On voit aussi des cyclistes à l’entraînement défiler chaque jour à vive allure. Les cyclo-voyageurs sont aussi plus nombreux; on a croisé récemment des Allemands, des Argentins, deux Suisses et aussi un couple de Québécois. Eux, je les ai repéré d’un coup seul d’oeil avec leur vélo Devinci et leurs sacoches MEC.

Et il y a aussi Émilie, alias Oumou Diallo, une des filles avec qui j’ai fait un stage de coopération internationale au Mali en 2005. Elle et son mari Benoit sillonnent l’Amérique du Sud en voiture pour leur lune de miel dans une escapade romantique d’environ 6 mois. Pour célébrer nos retrouvailles, nous sommes allés dans un camping de San Juan avec piscine et barbecue. On a placotté, on jasé de tout et de rien autour de bonnes bouffes. Ça fait du bien de voir des visages familiers, comme c’est énergisant! Ces deux journalistes-reporters en vacances prolongées ont eu l’idée de faire de courts reportages radio et vidéo sur notre aventure qu’ils tenteront de diffuser à Radio-Canada. On verra ce que ça donnera!

La distance qui s’additionne à l’odomètre et celle qui diminue jusqu’à Terre de feu nous fait réaliser pour la première fois que la fin du voyage se rapproche. On se prépare mentalement à la vie de sédentaire qui nous attend et qui nécessitera un ajustement, un bon, je n’en doute pas.

D’ici là, l’aventure se poursuit. Nous sommes à deux jours de Mendoza et à environ une semaine de la frontière du Chili… l’ultime pays à visiter!

Ciao!

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