Pedaling South

L'expédition en vélo de l'Alaska à l'Argentine de Lucie et Torrey

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Mangues et monstres au coeur du Mexique

February 9th, 2010 · 3 Comments

Depuis notre entrée dans l’État de Michoacan il y a quelques jours, nous roulons dans une zone rurale montagneuse peu développée. Nous surchauffons en gravissant de longues montées sinueuses avec vues sur des plages désertiques, suivies de descentes se terminant dans des villages d’indigènes. Aux aborrotes, les dépanneurs mexicains, on a parfois l’impression de déranger chaque fois que nous demandons à remplir nos bidons. Les enfants nous dévisagent sans gêne, les yeux ronds comme des ballons.

Ce matin, nous nous sommes réveillé sur les terres agricoles de Felipe. Nous regardions pour un endroit où dormir hier soir quand nous avons aperçu un champs de mangues… et imaginé notre tente quelque part sous les fruits encore verts. De la route par contre, nous n’avions pas vu que Felipe est également propriétaire d’une cinquantaine de vaches, de chevaux, de dindons, de poules et de coqs qui se sont bien chargés de nous réveiller avant l’aube. Nous avons dormi comme des bébés, malgré mon mal de tête persistant. Ce doit être la déshydratation.

Nous n’avons pas eu la même chance la nuit précédente. D’abord, en fin de journée, nous avons aperçu une tarantule traverser la route. Nous nous sommes arrêtés sec. Après deux à trois clics maladroits, j’ai tendu ma caméra à Torrey qui pensait faire mieux. Nerveusement, il a éloigné l’appareil photo au bout de ses bras et appuyé plusieurs fois sur le déclencheur à l’aveuglette. Puis, nous avons repris la route.

Quelques instants plus tard, nous avons vu un chemin en terre qui descendait sur plusieurs mètres, jusqu’à une clôture. De l’autre côté, un tapis de feuilles douillet. Merveilleux! L’endroit semblait inhabité. Nous avons ouvert la clôture, entrés nos vélos, monté la tente, mangé et nous sommes préparés à dormir. La routine, quoi!

Dès que nous avons fermé l’oeil, la forêt a commencé à s’animer. Les criquets chantaitent, les feuilles bougaient, les branches craquaient. Au loin, nous avons entendu un mélange de jappements et de grognements. Impossible de bien discerner de quoi il s’agissait. Inquiets, nous avons allumé nos lampes frontales en direction des sons. Rien. Aucune ombre. Aucune réflexion occulaire. Au moment de se recoucher, les gémissements ont repris de plus belle. Nous étions assurément entourés de mammifères plus gros que nous. Nous étions peut-être dans un enclos de sangliers, d’ânes, de boeufs ou pire encore. La seule certitude que nous avions était celle qu’il fallait déménager, et vite! Nous avons plié bagages et déplacé notre campement de l’autre côté de la clôture, à l’extérieur de l’enclos.

Après une nuit au sommeil léger, nous nous sommes réveillés par un grincement intense; on aurait dit une énorme chaîne rouillée pris dans un engrenage. Un son semi-mécanique, semi-animal. La bruit s’est enfonçé dans la forêt, puis est monté vers le ciel. C’était un oiseau.

Le matin, sur un des mes couvre-saccoches qui me sert de tapis pour m’assoir, une autre tarantule. Une petite cette fois-ci, mais une tarantule quand même! Mon corps frisonne encore quand j’y repense. En quittant, nous avons constaté la présence d’un crâne cornu sur la  branche d’un arbre. Cet endroit était décidément hanté.

Nous sommes présentement à Playa Azul – un nom de village qui fait rêver. L’école vient de terminer. Le café Internet est envahie d’enfants. Il fait beau, encore. Le soleil nous ralenti et nous épuise, mais je me réjouis quand je pense à Montréal! D’ailleurs, on y pense souvent. Merci de nous suivre!

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Santa’s Little Neighbours

February 8th, 2010 · 1 Comment

 

Lucie and I sit in front of a convenience store facing the busy main road into Manzanillo, a big port city in the state of Colima. We’ve stopped to refill our water bag and snack on tortillas with cajeta, a delicious sweet spread made with goat’s milk. Across the lanes of traffic, big ships sit idle in the water.

Suddenly two little girls pop out from around the corner. One has a head of wild curls and a rusty tricycle, the other has a bowl cut and sports a pink jumpsuit. At first they stagger to a halt and gape at the sight of us. Then they resume playing, rolling and runnng around us. Eventually their mad spiral leads them to our feet and they muster the courage to feed their curiosity.

“Where did you come from on your bicycles?” Pink Jumpsuit asks shyly.

“Do you know where Canada is?” Lucie asks.

Both shake their heads in the negative.

“Do you know where the United States are?”

These kids are really little. Wild Curls proudly exclaims that she’s from distant Guanajuato to give a sense that she knows something about the outside world.

I try a different strategy to convey how far we’ve come.

“Do you know who Santa Claus is?” I ask.

“YES! SANTA LIVES AT THE NORTH POLE!” Jumpsuit cries.

“That’s right,” I say, ”and we live pretty close to Santa. And we started biking from right near his house!”

They take a moment to absorb this information. Then Jumpsuit, squinting into the sunlight, looks up at Lucie and asks, almost in a whisper, “Santa Claus is real, isn’t he?”

“Yes, of course!”

Another moment. Then wild commotion. We’re not sure what’s going on, then I make out the words “GET MY BROTHER!”

Both take off at full speed back around the corner. I realize we’re about to be called as star witnesses in the case for Santa’s undeniable existence to a young naysayer.  Rather than face a lengthly cross-examination, we decide we’ve done enough for Santa in one day. We roll off into the sunset smiling, full of cajeta and tortillas.

***

In other news, man is this country loooong! We’ve been on the road almost exactly five months (as of February 6th), and a month and a half of that has been in Mexico alone! These days we’ve been crawling along the mountainous coast of Michoacan, our 6th Mexican state to date. You’ll never hear us complain about the tropical heat (eh, Montreal?), but there’s no way to push it hard when the sun’s on you in these parts. Luckily the days are getting a bit longer, so we can ride till around 6:30 p.m. in full sunlight. We can now add a coconut grove to our list of tropical fruit “campsites”, along with dates, oranges and mangos. Helmets required! We’re looking forward to trying a night in a (somewhat less deadly) papaya field. The ocean is warm and clear, the mole is tasty and our spirits are high. Our new dangerous animal pal: the tarantula! Quite common around here.

We look forward to posting again soon – be on the lookout!

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70 photos de Los Angeles à San Diego – Californie

February 1st, 2010 · 1 Comment

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Crocodiles!

January 29th, 2010 · 3 Comments

À quoi peut bien goûter un crocodile? J’ai constaté qu’il l’offre au menu de certains restaurants… Celui-ci nous attendait, sans broncher, à moins de deux mètres de la route. Nous avons aussi croisé un serpent à sonnette quelques kilomètres plus loin. Nous porterons assurément une attention particulière aux endroits où nous lancerons notre tente prochainement.

In grizzly country, it’s best to cook away from your campsite and hang your food from a tree. We invite anyone with advice on what to do in crocodile country to drop us a line. This big reptile was about 12 feet long. We came upon it right on the side of the road exiting San Blas. It seemed to be waiting for something to crawl into its mouth, an interesting if ineffective hunting technique. Or maybe we scared away those little birds that are always dutifully cleaning crocodile teeth… we didn’t wait around to find out. Oh yeah – there are giant rattlesnakes here too!

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How It Works: Sailing Over the Sea of Cortez

January 26th, 2010 · 6 Comments

“Let me tell you how it works.”

These few words, uttered late at night in the men’s room in a La Paz marina, would completely change the nature of our overseas voyage from Baja California to the Mexican mainland.

On a hot and sunny Friday afternoon, Lucie, Yolande and I rolled into the lovely seaside city of La Paz. As usual, our first stop was for food. After our customary and necessary feast directly outside the grocery store, we parted ways with the two-wheeling Tasmanian, who hoped to hitch a ride across the Sea of Cortez on a private boat through one of the marinas. One passenger with a fully loaded bike is quite enough to test the good nature of many a mariner; the three of us together wouldn’t stand a chance. Lucie and I had plans to take the TMC cargo ferry, rumoured to carry touring cyclists across at 800 pesos a piece (meals included), significantly cheaper than Baja Ferries’ walk-on fee.

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Repos forcé dans la mer de Cortez

January 26th, 2010 · Comments Off

Ça fait maintenant huit jours que nos vélos sont partiellement démontés, rangés sous une toile dans le bateau gonflable de Demelza, le voilier qui nous amène sur la terre ferme.

Si nous sommes ici aujourd’hui, c’est entre autres grâce à la générosité d’Élizabeth et David, deux Canadiens de Calgary amoureux de la voile qui ont acceptés de nous prendre sous leurs ailes. J’ai bien dit «entre autres» car depuis notre arrivée à La Paz (Baja California), les belles rencontres et les événements fortuits s’enchaînent sans que nous ayons de plan précis en tête, sinon celui de traverser la mer de Cortez.

D’abord, Brian un pilote d’hélicoptère, l’ami d’un ami chez qui nous avons dormi à Long Beach (L.A.) nous a laissé monter la tente sur le stationnement de son joujou volant. Aux douches de la marina, Torrey s’est fait expliquer par un chic type les procédures pour se trouver un lift. Puis, il nous présente au couple Albertain. Quelques heures à peine après notre arrivée à La Paz, nous étions à bord, cap vers le Sud!

Nous avons fait escale sur l’Isla Isabel. Cette petite île abrite des milliers de frégates et de fous à pieds bleus, de gros oiseaux qui se laissent approcher jusqu’à quelques centimètres près. Un paradis pour photographes. Des Mexicains y ont installés un camps de pêche. Chaque jour, ils partent en mer à bord de leurs pangas pour revenir avec d’énormes prises. Nous y sommes allés négocier le souper à deux reprises: 5$ pour un maquereau de 3 kg! Je m’en suis même voulue par la suite d’avoir accepté la première offre sans négocier car le pêcheur semblait trop fier de son coup. J’étais aussi fière du mien!

Ce qui devait être au départ une simple traversée de 3 jours s’est transformées en repos forcés prolongé. Nous avons passé huit jours à apprendre le b.a.-ba de la navigation maritime, à lire et dormir, à pêcher le repas du soir, à se laver dans l’eau salé, à nager avec les lions de mer et les poissons exotiques, à équilibrer notre bronzage de cycliste, à observer le dos des baleines et des tortues, à regarder les raies voler, les pélicans plonger et le phytoplancton s’illuminer, etc. Bref, presque deux semaines à être d’heureux prisonniers des eaux Cortez, à se reposer sans culpabiliser, sans kilomètres à calculer.

Nous avons mis l’ancre définitivement à San Blas, un petit village au sud de Mazatlan. Nous nous réintégrons graduellement à la terre, aux gens et à la musique mexicaine. À la plaza centrale, la fébrilité est dans l’air. C’est le Fesival international des oiseaux migrateurs. Tous les villageois, jeunes et moins jeunes se rassemblent pour festoyer. L’ambiance est magique. Tout le monde se déplacent en vélo, seuls ou accompagnés… comme c’est beau!

Il est temps que nous reprenions la route. J’avais oublié à quoi ressemblait avoir des fourmis dans les pieds.

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56 photos de Santa Cruz à San Luis Obispo – Californie

January 25th, 2010 · 1 Comment

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40 photos de San Francisco – Californie

January 15th, 2010 · 1 Comment

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Breakdown In Baja

January 11th, 2010 · 3 Comments

We are living our dream. Doing what we love. Never sure what the day will bring, certain only that each will contain elements unexpected, unfamiliar and exciting. From following bear tracks along BC’s glacial streams to having morning coffee with Mexican coyotes among cacti, it has been an adventure from the moment our tires hit pavement outside the Ted Stevens Airport in Anchorage.

But it’s not always easy.

I stand leaning against our loaded bikes in front of the super mercado, waiting for Lucie to come out with our groceries. It’s about 3:30 in the afternoon. My vision is blurred from the heat. The inescapable Mexican sun burns white and makes my head pound.

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The kid walks past me stiffly, slowly, eyes wide and unblinking, mouth open, on his way to the outside restroom. I’m not the first white guy he’s ever seen. I’m just the dirtiest, most exhausted white guy he’s ever seen. The 8 year-old weekend bag boy stares at me as though I’m eating a live kitten. Horror and morbid curiosity play across his face. On his way back to the store’s entrance he manages, in a squeaking voice, to ask me where I’m from, as though there is some awful place he hasn’t heard of where dirty, bearded white people feast on live kittens. “Canada,” I reply. “And you?” “Here. I’m from here,” he answers, perhaps hoping the words will dispel the evil Lucie and I and our burly war ponies have brought upon the clean place that is Vizcaino, Baja California Sur.

This look, this brief exchange, confirms something for me. It’s time for a Shower. It’s time to Shave. Time to don a human face. No mas. The sun has baked my brain, and the acrid smell of my salty cycling jersey is making my eyes water.

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The original plan was to ride through town, get what supplies we need and move on to our next wild “campsite”. It’s been 8 days now against the desert heat, finding water and shade where we can, hoping to chance upon a settlement or rancho before running out of food and agua. I’ve never gone so long without access to water. In the wild North, drawing our water from creeks and streams seemed like a big adventure. For days now, it’s been impossible to splash water on our faces, wash our hands or brush our teeth without cutting into our precious drinking and cooking supply. It’s not just that drinkable water costs money. It’s that, without proper rationing, we can easily run out long before having the honour of paying for drinkable water. The highway runs mostly inland through the high desert; we’re denied even the sight of water, despite being within scant miles of both the Pacific Ocean and the Sea of Cortez.

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Lucie finally emerges with a full load of yogurt, cheese, tortillas, onions, beans and rice. She doesn’t need much convincing to circle back to the 100 peso (about 8$) campground/hotel spotted earlier. We set up our tent in the shadiest spot of the establishment’s citrus grove, right next to the shower shack. I let Lucie go ahead. It’s been over a week; I can wait another 20 minutes. I don’t want anyone beating on the door once I’m in there. I make a really mean little espresso with condensed milk and cocoa in preparation for the ecstasy of a hot shower and a shave.

I emerge smooth-skinned, smiling, civilized. A friend to children and kittens. Loved and accepted. The next morning, after gorging ourselves on mandarin oranges, we point our beasts southward once again on MEX 1, the narrow carretera transpeninsular. We merge into its bustling roadside markets, graze its busy taco stands, wave back to friendly honking truck drivers, a part of it all once again. Que le vaya bien. Indeed.

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Note: This post relays an experience from a few days back just south of Guerrero Negro.

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Dans le désert de Baja

January 9th, 2010 · 2 Comments

Enfin, une journée de repos. Mes jambes la réclamaient après 11 journées sans pause. Nous dormons chez Bill, un américain qui habite au Mexique depuis 10 ans. Il nous a fait un tour guidé en camion de Mulege, un village charmant malgré l’ouragan qui a tout ravagé il y a trois mois. Chaque année, c’est la même chose: la tempête détruit les maisons que les habitants reconstruisent.

Bill

Ouragan

Rouler en Basse-Californie me rappelle l’isolement du nord de la Colombie-Britanique, la route du Cassiar: paysages à couper le souffle et camping sauvage, froid en sus! Chaque gorgée d’eau et bouchée de nourriture est compté pour se rendre au prochain point de ravitaillement. Partout, c’est le désert de cactus. Ces plantes sont absolument magnifiques. Je ne sais pas de quoi elles se protègent, mais elles peuvent amocher sérieusement si on s’en approche de trop près. Parlez-en à Torrey qui a eu quelques épines dans l’os de la cheville!

Cactus

Nous avons entamé la traversée du Mexique avec fébrilité. Je savais que tout allait changer drastiquement et qu’il faudrait adapter notre routine. Côté alimentation, nous avons fait notre deuil du beurre d’arachides, des céréales granola, des barres tendres et du bon vin à 2$. Ces aliments sont devenus hors de prix, de mauvaise qualité ou simplement inexistants. On achète désormais des fèves noires frites, des tortillas qui ressemblent à des crêpes, de gros avocats bien mûrs, de la sauce piquante, des mini limes et de la coriandre fraîche. On se fait de délicieux burritos. J’essaie de me défaire de mes habitudes de pays industrialisés et de suivre le flot du changement en étant ouverte d’esprit le plus possible!

La route quant à elle est très étroite, parfois dangereuse. La plupart des automobilistes sont respectueux et nous saluent de coups de klaxon qui me font toujours sursauter. Nous avons eu des crevaisons à répétition – 8 en 8 jours -, mais c’est moi qui détiens le record du plus gros objet à avoir perforé mes pneus. Les chiens errants sont nombreux, mais seulement quelques zélés nous chassent en jappant. Nous croisons régulièrement des postes de contôle antidrogue; des militaires à peine majeurs nous questionnent davantage pour satisfaire leur curiosité. Ils sont tellement sympatiques que c’est une belle surprise à chaque fois. Ils n’ont visiblement pas la même formation que les douaniers américains qui se servent de leur autorité pour nous intimider.

Crevaison

Notre arrêt à San Ignacio a été particulièrement amusant. Deux jeunes enfants sont venus à nous à l’instant où nous avons sorti notre ordinateur sur la place publique. On leur a expliqué en quoi consistait notre voyage. «L’Alaska, connaît pas!» On leur a montré des photos de nous en roulant dans la neige. Yeux ronds et bouches ouvertes, on voyait bien que ça dépassait les frontières de leur réalité. Torrey a réparé le frein arrière de l’un d’eux pendant que je regonflais leurs pneus. Puis, ils nous ont amené au musée de peintures préhistoriques. On a terminé la journée en montant la tente dans un champs de dattiers, entourés de grenouilles tellement bruyantes que j’ai dû sortir mes bouchons. Tout un dépaysement! Ça me réjouit aussi de trouver une alternative aux campings urbains payants.

Luis & Jose

Peintures préhistoriques

En quittant le lendemain, on a recroisé Yolande, l’Australienne avec qui nous avions roulé quelques jours auparavent. Ça demande un certain effort d’adaptation de laisser entrer quelqu’un dans l’intimité de notre couple. On a ajusté le rythme de croisière et roulé ensemble deux autres jours avant de la quitter une seconde fois. Elle va aussi prendre le traversier de La Paz à Mazatlan. Qui sait, on va peut-être la revoir! C’est agréable d’approfondir une relation, d’aller au-delà des présentations de base comme nous sommes maintenant habitués et de découvrir une autre façon de faire. Ça me fait aussi réaliser à quel point j’ai de la chance d’avoir le partenaire parfait pour partager toutes ces aventures!

YolandeTorrey

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