100 photos de Bogota à San Agustin, Colombie
September 20th, 2010 · No Comments
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Tunnels, gravelle et feuilles de coca
September 17th, 2010 · 8 Comments
Depuis le début de notre voyage, nous avons souvent eu, bien malgré nous, des contraintes de temps: se rendre en Argentine en un an, fuir l’hiver nordique, quitter la Colombie avec deux visas expirés et se rendre à Lima afin de prendre l’avion pour le mariage de ma soeur.
Aujourd’hui, tout cela est terminé. Pour la première fois depuis des mois, nous avons du temps. Et nous le prenons! Nous arriverons au « bout du monde » lorsque nous y serons, point à la ligne. Finies les obligations de tout genre ou les échéances trop courtes.
Depuis Trujillo, nous avons parcouru environ 300 km de faux plat montant à travers les montagnes rocailleuses et poussiéreuses du Pérou, avant d’arriver à Huaraz, dans la Cordillère blanche – celle-ci comprend 35 cimes enneigées supérieures à 6 000 mètres. C’est magnifique! Malgré le vent qui soufflait bien fort dans notre dos, j’ai rarement vu mon odomètre monter si lentement… 35 km par jour en moyenne! Nous avons ainsi passé cinq jours le long de la rivière Santo, à avancer au rythme des poses photos qui s’imposaient à chaque virage et à contempler, sans stress, le paysage d’une beauté unique, digne d’un film se déroulant sur la planète Mars.
Pour parcourir le Caňón del Pato (Canyon du canard), il a fallu traverser une trentaine de tunnels. Ils sont beaux et impressionnants, mais entre vous et moi, ils m’effraient un peu étant donné qu’ils sont étroits, de sable et de poussière, sans accotements et sans ligne pour séparer la voie. Quand un autobus y entre, face à vous, à grande vitesse, ça fait monter les pulsations cardiaques…
Nous sommes maintenant à Huaraz. Nous logeons depuis trois jours dans notre tente, sur le toit d’une maison modeste dans un quartier résidentiel chez Ivan, un guide de montagne rencontré via Couch Surfing. Nous tentons tant bien que mal de combattre le mal d’altitude. Pour enrayer nos maux de tête, nous avons découvert le mate de coca, une tisane qui active entre autre la circulation sanguine. Rien à voir avec la cocaïne, bien que ce soit la même plante. Ici, c’est très commun. Chaque commerçant en vend, c’est tout à fait légal. Aujourd’hui même, nous avons eu notre initiation à la mastication de feuilles de coca que l’on logent dans le creux de la bouche pendant des heures pour provoquer une légère stimulation. Toute une expérience culturelle! Peut-être que ça nous aidera à peser plus fort sur les pédales pour nous rendre à Cusco au cours des prochaines semaines… qui sait?
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80 photos de Bogota, Colombie
September 15th, 2010 · 1 Comment
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Survol, de Montréal au Pérou
September 10th, 2010 · No Comments
Notre allée-retour au Québec a été tellement énergisant. Surtout après 11 mois sur la route, à vivre dans nos sacs. Bien des choses m’avaient manqué, comme de passer inaperçue dans une foule, de ne pas avoir d’accent ou simplement de comprendre les subtilités d’une culture. De « Sa » culture.
Naïvement, je croyais avoir suffisamment de temps en trois semaines pour lire pendant des heures, écouter des films en série et passer de longues soirées, coupe de vin à la main, à placoter de tout et de rien. En réalité, les courtes nuits se sont enchaînées, suivies de journées trop occupées et de soirées retrouvailles bien arrosées. Bref, trois semaines à courir dans tout les sens, à visiter famille, amis et commanditaires. À faire le plein, quoi!
Et le mariage dans tout cela? Une réussite totale! Plutôt traditionnelle, la cérémonie m’a fait verser quelques larmes. Je m’en serais voulue de manquer cela! Le soleil rayonnait. Le chalet était bondé de Tremblay et de Poulin, du vendredi au dimanche. En fin de soirée, il fallait quasi prendre un numéro pour faire saucette dans le jacuzzi! Le frigo était plein à craquer de bonnes choses à se mettre sous la dent, etc. Prochutto-melon, pâtés et fromages, rouleaux de saumon fumé… ça change du riz blanc.
Le temps a filé. Tout est passé trop vite, comme dans un rêve. Si seulement nous avions eu quelques journées de plus…
Nous sommes maintenant de retour chez Lucho, à la casa de ciclistas de Trujillo, au Pérou. Depuis, nous dormons de longues nuits. Nous avons dépoussiéré nos vélos et ordonné nos sacs. Déjà, nous avons reporté notre départ vers les Andes trois fois. Demain, plus d’excuse, nous partons pour d’autres aventures. Promis! Juré! Craché!
Je ne veux pas mettre la faute sur autrui, mais ce Lucho a le tour de nous imbriquer dans toutes sortes de projets. Avant hier, par exemple, il a (encore) organisé une compétition de vélo pour enfants. Avec Lance, son fils de trois ans, Carlos, son assistant, Matt, un autre cyclo-touriste, Torrey et moi (l’équipe technique), nous nous sommes rendus dans un quartier résidentiel de la ville. Nous avons fait le tour d’un parc trois fois, le temps que Lucho annonce l’événement haut et fort à l’aide d’un micro. En quelques minutes, il a réuni une cinquantaine de coureurs. « Le sport, c’est la santé », « l’important, c’est de participer », lançait-il de temps à autre. Et pour rassurer les parents présents: « pendant que votre enfant fait du vélo, il ne pense pas à consommer de l’alcool ou à voler! » Tout s’est déroulé dans une ambiance amicale et familiale. Les premiers de chaque catégorie ont gagné un maillot « commandité par le Canada » — merci à Jacques, Karine et Alexi pour vos dons vestimentaires!
J’ai bien l’impression que nos premiers coups de pédale vers les Andes sera notre réel remède contre la nostalgie du Québec qui m’habite présentement. En plus, paraît-il, nous aurons droit à des paysages divins. Car bien que l’on soit bien installés, Trujillo est bruyante; elle vibre aux coups de klaxons du matin au soir. C’est agressant et stressant.
La ville, qui compte un million d’âmes, cache aussi quelques surprises charmantes à qui est prêt à les découvrir. J’ai craquée pour les restos improvisés le long des trottoir. Ils se comptent par dizaine, derrière le marché en face de la casa. Les péruviens y mangent pour se nourrir, modestement; ils nettoient leur assiette jusqu’au dernier grain de riz. Pourtant, il ne manque pas de choix et tout est délicieux. Quand l’endroit est bondé et que la noirceur de la nuit dissimule notre peau blanche, on peut se mêler incognito à la foule pour apprécier pleinement le chaos. En plus, cela coûte trois fois rien. Pour 1,20$ par exemple, on peut manger un ceviche, un assiette de poisson ou de fruits de mer cuit dans du jus de lime. Miam!
Continuez de nous suivre et de nous encourager, on vous aime! Si vous en êtes à votre première visite sur ce blogue et que vous voulez être informé de nos aventures, inscrivez-vous à notre groupe Facebook. Si vous vous sentez l’âme généreuse, nous acceptons volontiers les donations personnelles et à Cyclo Nord-Sud. Elles nous aident à poursuivre ce voyage et contribuent à rendre ce monde plus roulant.
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Les ruines Chan Chan Ruins
September 8th, 2010 · 1 Comment
Accompagnés de Matt et Nina, deux cyclo-voyageurs de passage à Trujillo, nous sommes allés visiter les ruines de Chan Chan. Celles-ci furent construites par la civilisation Chimu entre 850 et 1470 après Jésus-Christ, jusqu’à ce qu’elles soient conquises par l’Empire Inca.
A little sightseeing in Trujillo! We rode a couple of kms down the road to the ruins of Chan Chan, South America´s largest Pre-Colombian city. The Chimu town of 30 000 was sacked by the Incas over 500 years ago. The UNESCO World Heritage Site is slowly being restored with meagre funds after having been looted (with dynamite!) over the past 300 or so years. The majority of the site remains unexcavated, and part of the excavated areas have been re-covered with earth to prevent erosion caused by changing weather patterns. The other cyclists are Matt (Mexico-USA) and Nina (Germany) who we met at Trujillo´s Casa Ciclista.
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50 photos: de Barrancabermeja à Bogota
September 6th, 2010 · 1 Comment
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Mission Montreal Accomplished!
Pedaling South Heads Back to Peru
September 1st, 2010 · 3 Comments
We had the chance to see some dear faces at our huge welcome party on August 14, for which we were still a little jet-lagged and reverse culture-shocked. It was great to see you all! Thanks for showing us you care. Sniff.
During our stay, we soaked up as much Montreal as we could handle. We drank maple syrup from the can. We ate poutine by the bucket. We drank local micro-brewed beer by the pint. We put on our spandex and rode our fancy bikes on Mont-Royal. We stayed up way too late on several nights visiting with old friends. We didn’t get to see nearly enough of anyone, but we knew it would be a mad race from the moment we arrived till the moment we left. We packed in as much as possible, and possibly more than was reasonable. We’re officially pooped, and looking forward to getting our usual eight or nine hours of nightly rest to which we’ve become accustomed living on our bikes.
We visited our charity Cyclo Nord-Sud’s headquarters on Saint-Urbain and saw the new calendar, which features several of Lucie’s photos from our trip. We said hello to some of our sponsors and picked up much-needed spare parts to help us complete the last leg of the journey to Argentina. Thanks to Dumoulin Bicyclettes, Pignons sur Roues, Big Agnes, Mountain Equipment Co-op and Vélo Espresso for the gear!
Lucie’s sister’s wedding was magical, and it seems crazy now that we even considered missing it when we were weighing our options back in Bogota in June. The outdoor ceremony, which took place north of Montreal in the Laurentian mountains, was blessed by perfect weather. The wedding party stayed three days at a huge chalet, where we enjoyed the lake, the hot tub, the barbecue and each other. Lucie comes from a close-knit family of five children, and it was great to have the chance to catch up after almost a year. Marie-Claude, the bride, is eight months pregnant, and her youngest sister has a one-month old baby. We were privileged to stay with the bride and groom to-be for the two weeks leading up to the big day. Félicitations, Marie-Claude and David!
Some asked us if our pit-stop in Montreal would make it harder to get back on the bikes and continue with our quest. The short answer is no. I think we’ll fit into our cycling routine like a comfy old pair of jeans. We’re looking forward to days on the road and nights in the tent. If anything, our little visit to Canada will help us keep our momentum as we pedal ever southward.
Though not rested per se, we’re recharged, refurbished and ready to ride up boulder-strewn roads in the shade of glaciers above the clouds. The next step is the Peruvian Andes, which promises to be one of the most rugged and adventurous chapters of the voyage yet. We can’t wait!
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84 photos: en route vers Barrancabermeja, Colombia
August 14th, 2010 · 1 Comment
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Un podium péruvien au critérium de Trujillo
August 12th, 2010 · No Comments
Chaque fois que nous prenons l’autobus, la peur de perdre une sacoche ou qu’un vélo revienne brisé refait surface. Cette fois-ci, il n’en fut rien, au contraire. Nous avons passé une nuit paisible dans un luxueux autobus à deux étages avec couchettes, projection cinéma et collation. Nous, notre équipement et nos vélos sommes arrivés sains et saufs à Trujillo, à la casa de ciclistas de Lucho, l’homme sacré « cycliste de l’année » au Pérou.
Avant qu’il nous ouvre la porte à 7h du matin, je m’étais imaginée passer une journée tranquillo, à faire le tri dans mes sacs, suivi d’un sieste. L’énergique Lucho, lui, avait un autre plan.
Le cyclisme est peu développé au Pérou et il s’est donné comme mission de faire découvrir le merveilleux monde de la compétition à la jeunesse d’ici. « J’organise un critérium en fin de matinée et j’aurai besoin de votre support. »
Lucho est un fanatique comme il y en a peu. Il a couru à travers toute l’Amérique latine afin de représenter son pays. Il organise des compétitions locales. Il héberge des cyclistes depuis 25 ans. Il est un mécanicien hors pair. Il s’est aussi fait inviter, toutes dépenses payées, à assister au Tour de France en 2000.
Au déjeuner, on parle de la course à venir. Entre deux gorgées de jus de papaye et une bouchée de pain, je lui dis que j’ai aussi participé à quelques courses en sol canadien. Torrey renchérit en soulignant ma participation à une Coupe du monde. Ça l’impressionne; ses yeux s’arrondissent. Il insiste pour que je prenne part à l’épreuve. Ok, pourquoi pas, on va s’amuser! Avec mon Surley et mes racks…
Nous avons roulé jusqu’au parc avec tous les cyclo-voyageurs de la casa. Lucho transportait le podium et les hauts-parleurs dans son vélo-cargo. Sur le chemin, il est même allé faire du porte-à-porte pour chercher suffisamment de coureurs.
Avant le départ, Lucho vantait mes expériences au micro. « Nous avons la chance d’avoir une coureuse de haut niveau en provenance du Canada… » Tout pour impressionner les jeunes péruviens. Assez gênant et drôle à la fois.
Après le tour des jeunes, celui de plus vieux. Nous étions six à prendre le départ. Sept tours du parc pour les femmes (deux) et dix pour les gars (quatre). L’autre femme a eu une crevaison au premier virage alors j’ai facilement pris le premier rang dans ma catégorie. Je ne savais pas trop comment courir: ne pas décevoir Lucho sans intimider les garçons. Je ne suis finalement ajustée au rythme du plus fort, fait quelques attaques avant de lever le pied pour lui permettre d’attaquer à son tour. J’ai terminé mes sept tours quelques centimètres derrière mon rival avant qu’il termine ses trois tours supplémentaires dans sa catégorie. Mon prix: une pointe de pizza ainsi qu’un certificat de participation.
Après la course, les gens venait se faire photographier à mes côtés. C’est tout juste s’ils ne me demandaient pas un autographe! Lucho était heureux (que j’ai « insipré » les participants, m’a-t-il dit plus tard), et moi, émue.
De retour à la casa, nous avons passé le reste de la journée à découvrir Trujillo avec les autres cyclotouristes: un Espagnol, un Anglais, une couple d’Écossais avec leur fille de neuf ans, un Hollandais et une Argentine. Des centaines de cyclo-voyageurs en provenance de partout à travers le monde font escale ici, le temps nécessaire, avant de reprendre la route. À titre d’exemple, nous sommes les visiteurs 1372 et 1373 inscrit dans son registre. Imaginez!
Depuis, les journées filent à la vitesse éclair. On se fait impliquer sans même le vouloir dans toute sorte de projet alors il faut quasi se sauver pour avoir le temps de finaliser les derniers préparatifs de notre retour vers Montréal. Au moment où j’écris ces lignes, tout semble fin prêt. Notre autobus direction Lima quitte dans quatre heures. De là, nous aurons une autre journée à patienter avant le vol final. J’appréhende mon choc de retour… mais j’ai bien hâte de revoir des visages familiers! Vraiment hâte!
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Northern Peru: Tumbes to Trujillo
August 10th, 2010 · 1 Comment
“If possible, cross at another border.”
This was the advice we’d received on the Huaquillas-Tumbes border from Ecuador into Peru. The city was described to us as a giant, chaotic market filled with pickpockets and cons, while the crossing itself would involve long waits and dodgy officials.
Well, advice-givers, you were all wrong.
There’s a brand new bridge that joins the two countries just outside of Huaquillas. It was our most uneventful international experience to date; in fact, it was kind of a letdown. We were the only customers over the twenty minutes we spent with two sleepy border guards in a little trailer on the side of a big, empty highway. Usually, a border offers a concentrated dose of what the country will hold in store. In this sense Peru is no different; it seems this place is really all or nothing, or rather extremes of peaceful silence and insane cacophony.
Northern coastal Peru is arid. Dry. Desolate. Inhospitable. Like Luke Skywalker’s home planet. We rode through cracked, dusty land for four days before reaching Piura. Part of this stretch of the Pan-American is snuggled up to our old pal, the Pacific Ocean, and we enjoyed a day of soft sea air and white beaches. The towns we’ve crossed have been action-packed, filled with speeding, honking 3-wheeled moto-taxis, hurried crowds, outdoor food stands and countless blaring radios. Noise, everywhere, all the time. As much noise as possible, for the mere sake of noise. It’s as though the towns have waged war on the reigning silence of Peru’s vast unpeopled expanses. Hard to say at this point who’s winning. We’ll keep you posted.
We celebrated our fourth wedding anniversary camped out in the desert. We enjoyed a great supper (home-made fries!), a bottle of wine and a show of sparkling stars grouped in unfamiliar, sub-equatorial constellations.
Most people we’ve met have been overtly friendly and generous. A couple of days ago, a guy rode up beside us on his motorbike and said “Hey, you wanna take a shower? I live just down the road!” Water is very hard to come by in this part of the world – we gleefully accepted. Yesterday we stopped for gas for our campstove, and the owner of the garage invited us into his home for coffee a full breakfast.
One third of the people on the highway honk and wave and give us the thumbs up. That’s a lot of people. Another third honk out of hostility and crowd us onto the road’s crumbling, rubble-strewn non-shoulder. That, too, is a lot of people, and a lot of honking. The remaining third of Peruvian drivers seem undecided about us.
It’s hard to offer a real impression of the country as of yet, as we’ve spent most of our short time here in the open, empty territory between towns. Here goes: The wild camping is awesome. Absolute tranquility, no biting insects, cool evenings great for sleeping and awesome scenery. There’s a notable headwind that bites deep into the southbound cyclist’s mileage. The roads are much worse than Ecuador or Colombia and the towns seem rougher, more chaotic and less affluent. It’s winter here, which means that while the thermometer might climb into the high twenties in the afternoons, the mornings are a brisk ten or twelve degrees Celsius at sea level.
We took the bus to Trujillo; the nearby town of Paijàn is plagued by a band of professional thieves with years of experience who exclusively target long-distance cyclists like us. Their last attack was a few scant days ago. Naturally Lucie and I are elaborating a vigilante plot against Paijàn’s bikejackers, but we’re saving it for our next Peruvian tour.
Our arrival in Trujillo signals the end the first stage (11 months, 12 countries, 17 000 kilometers) of our cross-continental expedition. We’re stashing our steeds in Lucho’s Casa Ciclista and busing to Lima. From there we fly to Montreal to see Lucie’s sister get married. On September 1st, we’ll be back in Peru to undertake the second stage, all the way to the end of the world in southern Argentina.
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